Le résultat des acquisitions de marques étrangères par des géants chinois n’est pas toujours à la hauteur de leurs espérances.
Ainsi :
– Baccarat cherche des nouveaux actionnaires
– Kidiliz du groupe Semir est en redressement judiciaire
– Shandong Ruyi, souvent appelé le « LVMH chinois », doit aujourd’hui faire face à un niveau important de dettes, notamment en raison d’acquisitions malheureuses.
-Gangtai Holding a revendu le joaillier Buccellati, deux ans après le rachat, au groupe Richemont fin 2019.
Lei ZHAO, experte en fusion-acquisition chez EY a partagé avec le Centre du Luxe son point de vue : Certains groupes chinois ont souffert d’une vision internationale et d’une compréhension intime de la marque insuffisantes.
Par ailleurs, la gestion des entreprises chinoises est très fortement liée à la culture chinoise, ce qui peut créer des difficultés entre les actionnaires chinois et les équipes étrangères.
Enfin les marques rachetées étant souvent des maisons en difficulté, le manque d’identité ou de produits phares est un handicap très fort sur le marché hyperconcurrentiel de la mode et du luxe.
Ce sujet des acquisitions chinoises dans le #luxe est donc à suivre de près.
Linda Jiao, économiste consultante Carles & Associés – Centre du Luxe et de la Création