« Le luxe à l’ère de la mondialisation », un thème particulièrement d’actualité, alors que la crise mondiale a récemment souligné les interdépendances de nos économies et de nos marchés.

Dans ce monde contemporain ouvert, qui est soumis aux tensions uniformisatrices de la globalisation des biens, de la main d’œuvre, mais aussi des cultures et des goûts, quel rôle le luxe doit-il jouer ?

Cette question est d’autant plus cruciale que, comme le rappelait la Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur auprès du ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, Anne-Marie Idrac, le luxe est le fer de lance non seulement du commerce extérieur français, mais également de l’image de la France et de sa notoriété culturelle.

Le luxe doit être un « lieu d’innovation comportementale, selon les termes de l’architecte-designer Jean-Marie Massaud. Il faut réinventer notre façon de vivre, et c’est au luxe, créateur de plaisir et inspirateur de l’art de vivre, qu’il incombe d’endosser ce rôle.