L’horloger qui rêvait de maitriser le temps

Designer et inventeur dans l’âme, Philippe Lebru a revisité un objet de notre patrimoine horloger : l’horloge comtoise.​ Du mouvement suspendu à équilibrage automatique au design qui en a fait un objet d’art, ​ses horloges ont conquis les amateurs du monde entier.​

Designer, inventeur et entrepreneur dans l’âme, Philippe Lebru a revisité un objet de notre patrimoine horloger tombé en désuétude, l’horloge comtoise.  

Du mouvement suspendu à équilibrage automatique qui a résolu le problème du calage de l’horloge au design qui en fait aujourd’hui un objet d’art apprécié, ses horloges contemporaines participent au rayonnement de Besançon sur la scène horlogère internationale. 

C’est dans le cadre de ses études en commerce et en économie que Philippe Lebru découvre l’industrie de l’horlogerie lors d’un stage de deux années dans une maison renommée, France Ebauches qui fabriquait des mouvements de montres.  

Cette expérience a été le catalyseur de son engagement dans cet art millénaire qui le guidera vers la création en 1993 de sa propre marque horlogère, Utinam, en hommage à la devise de Besançon « Plaise à Dieu ». 

Après avoir dessiné et fait fabriquer localement des montres pendant 10 ans, il créé en 2005 Hortense, la 1ère horloge comtoise contemporaine qui remporte le Grand Prix du concours Lépine à Paris et une Médaille d’Or en horlogerie à Genève. Cette aventure se poursuit ensuite avec Contense, Lala et les Pop up… 

Célébrées pour leur complexité mécanique et leur design singulier, ces horloges aux dimensions parfois monumentales de quatre mètres, ont conquis les amateurs du monde entier de Tokyo à La Chaux-de-Fonds en passant par Belfort et Doha.  

Philippe Lebru continue d’innover, d’explorer de nouveaux territoires et de repousser les limites de l’horlogerie moderne. Des collaborations avec des artistes de renom tel que Alain Silberstein donnent naissance à des pièces uniques qui transcendent la fonction utilitaire de l’horloge pour devenir de véritables œuvres d’art. 

Sa production, ancrée dans le Doubs, fait appel à des artisans locaux, perpétuant ainsi un savoir-faire traditionnel tout en repoussant les frontières de la créativité. 

• 1991 : Etudes d’économie à Besançon.  
• 1993 : Création d’UTINAM avec une production de montres 
• 2005 : Lancement des horloges UTINAM, marquant un tournant décisif avec l’invention brevetée du mouvement suspendu ou mouvement pendulaire à équilibrage automatique.  
• 2005 : Grand Prix du concours Lépine à Paris et Médaille d’Or en horlogerie à Genève