Anne de vandière2025-06-27T13:35:09+02:00

Les Talents du luxe
et de la création

Lauréate

PRIX DES METIERS D’ART

ANNE DE VANDIERE 

Photographe des savoir-faire de la main

IMMORTALISER L’IMMATERIEL 

Si Anne de Vandière n’a pas toujours été photographe, la création a toujours fait partie de sa vie. Journaliste passionnée d’art et de la création, elle s’interroge à partir de 1999 sur le rôle des mains dans la communication et structure ses interviews autour de cette thématique. Son premier contact avec la photographie est un hasard : alors qu’elle doit interviewer Peter Beard, son photographe est absent. Elle prend l’appareil et immortalise mains et visages, révélant une expressivité insoupçonnée. 

Ainsi naît H/AND, 116 portraits, où anonymes et figures emblématiques comme Yves Coppens ou Philippe Starck prêtent leurs mains à son objectif. En 2004, ses images sont exposées à la Maison Européenne de la Photographie à Paris avant de voyager à travers le monde. Deux livres voient le jour, et son regard unique inspire Hermès, Baccarat et Chanel, qui lui confieront la mission d’immortaliser les gestes de leurs artisans. 

D’une main à une autre, elle s’intéresse ensuite aux savoir-faire en péril sur les cinq continents et fonde l’Association Tribus du Monde. À travers la photographie, elle y documente depuis plus de 20 ans la richesse des peuples autochtones. Son engagement, soutenu par l’UNESCO et SURVIVAL France, dépasse la photographie : il permet de financer des projets éducatifs et environnementaux en faveur de ces cultures menacées. 

D’une main à l’autre, des artisans du luxe aux tribus du monde, Anne de Vandière capte l’âme des savoir-faire et des cultures menacées. Véritable anthropologue du contemporain, elle immortalise ce que la mondialisation tend à effacer. 

En 2022, son travail est mis à l’honneur lors de l’exposition « À mains levées » au Chanel Nexus Hall à Tokyo, mettant en lumière les artisans des ateliers des Métiers d’Art de Chanel. 

Comme s’interroge Jérôme Sans, co-fondateur du Palais de Tokyo, « Et si elle était, avant tout, la photographe du patrimoine immatériel ? » 

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